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Description du blog :
Juifs végétariens - végétarisme judaïsme
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
16.05.2010
Dernière mise à jour :
11.02.2014

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Juifs végétariens : accélération vers le règne du Messie

Juifs végétariens : accélération vers le règne du Messie

Juifs végétariens : accélération vers le règne du Messie

« Tant que les êtres humains continueront à répandre le sang des animaux, il n’existera pas de paix dans le monde. La distance qui existe entre la création des chambres à gaz à la Hitler et les camps de concentration à la Staline n’est que d’un pas, car tous ces actes ont été perpétrés au nom d’une justice sociale et il n’y aura aucune justice tant que l’homme empoignera un couteau ou un pistolet pour détruire des êtres plus faibles que lui. »

(Introduction de Vegetarianism, a way of life, de Dudley Giehl, Isaac Bashevis Singer)

«Tout ce verbiage sur la dignité, la compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsqu’il sort de la bouche même de ceux qui tuent des créatures innocentes, pourchassent des renards que leurs chiens ont épuisés, ou même encouragent l’existence des combats de taureaux et des abattoirs. Toutes ces explications, selon lesquelles la nature est cruelle et donc nous sommes en droit d’être cruels, sont hypocrites. Rien ne prouve que l’homme soit plus important qu’un papillon ou qu’une vache. Je considère le fait d’être devenu végétarien comme la plus grande réussite de ma vie. Je ne prétends pas sauver beaucoup d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de manger de la viande est une protestation contre la cruauté… Personnellement, je ne crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui. »   — Isaac Bashevis Singer, The Letter Writer.

 

 

« C'est que je prends plaisir à la bonté et non au sacrifice, je préfère la connaissance de Dieu aux holocaustes. » — Osée, VI, 6

 

 

Si les Juifs ne deviennent pas tous végétariens, n'arrêtent pas de se fourvoyer dans l'anthropocentrisme (cet orgueil qui amène tant de cruauté que l'on veut éviter de voir ou de comprendre !) qui est une insulte aux créatures et à tout esprit de justice, continuent d'ignorer qu'ils descendent d'Adam, qui était végétarien, jamais D* ne nous accordera pour l'instant le Messie que nous devons accoucher pourtant.

« Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. »

— La Génèse 1:29,

Selon certains spécialistes de la Torah, comme les rabbins Bonnie Koppel, Rami Shapiro, et Yitzhak HaLevi Herzog, ancien grand rabbin d'Israël, cela signifie que l'objectif initial de Dieu est que l'homme soit végétarien car le végétarisme est l'ultime sens des enseignements moraux bibliques. Dieu donna par la suite la permission aux hommes de manger de la bidoche à cause de leur faiblesse (le penchant au meurtre fait parti de leur nouvelle nature), mais l'idéal ou la volonté finale de Dieu pour les hommes est qu'ils soient végétariens. La Bible avance bien que l'homme peut manger les animaux tués, mais en respectant les règles rituelles du sacrifice (dans la judaïsme et l'islam), car sinon tuer un animal est bien un meurtre :

« Tout homme de la maison d'Israël qui égorgera un membre de gros bétail, ou une bête à laine ou une chèvre, dans le camp, ou qui l'égorgera hors du camp, sans l'avoir amené à l'entrée de la Tente d'assignation pour en faire une offrande à l'Éternel, devant son tabernacle, il sera réputé meurtrier, cet homme, il a répandu le sang ; et cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple. (...) Car le principe vital de toute créature, c'est son sang qui est dans son corps, aussi ai-je dit aux enfants d'Israël : Ne mangez le sang d'aucune créature. Car la vie de toute créature c'est son sang : quiconque en mangera sera retranché. »

— Lévitique, la Bible.

 

Et encore, il n'y a pas de certitude sur le fait que ce sacrifice puisse être toléré par Dieu :

 

« “Mais quel hommage offrirai-je au Seigneur ? Comment montrerai-je ma soumission au Dieu suprême ? Me présenterai-je devant lui avec des holocaustes, avec des veaux âgés d'un an ? Le Seigneur prendra-t-il plaisir à des hécatombes de béliers, à des torrents d'huile par myriades ? Donnerai-je mon premier-né pour ma faute, le fruit de mes entrailles comme rançon expiatoire de ma vie ?” Homme, on t'a dit ce qui est bien, ce que le Seigneur demande de toi : rien que de pratiquer la justice, d'aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu !  »

— Michée, VI, 6-7-8. La Bible.

 

« C'est que je prends plaisir à la bonté et non au sacrifice, je préfère la connaissance de Dieu aux holocaustes. »

— Osée, VI, 6. La Bible.

 

« La religion hébraïque et la tradition juive ont maintenu en leur sein, et au plus vif de leur prophétisme, la critique – en vue de leur abolition – de ces pratiques qui pourtant semblent constitutivent du culte. »

— Elisabeth de Fontenay, Le silence des bêtes, la philosophie à l'épreuve de l'animalité.

 

En effet :

 

« Que m'importe la multitude de vos sacrifices ? Dit le Seigneur. Je suis saturé de vos holocaustes de béliers, de la graisse de vos victimes ; le sang des taureaux, des agneaux, des boucs, je n'en veux point. (...) Quand vous étendez les mains, je détourne de vous mes regards ; dussiez-vous accumuler les prières, j'y resterais sourd : vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, écartez de mes yeux l'iniquité de vos actes, cessez de mal faire. Apprenez à bien agir, recherchez la justice ; rendez le bonheur à l'opprimé, faites droit à l'orphelin, défendez la cause de la veuve. »
 

— Isaïe. La Bible.

 

Pour la Bible, Dieu a donc permis à la suite du Déluge  la consommation de bidoche (parce qu'il n'y avait plus de végétaux, selon le rabbin polonais Yitzhak Hebenstreit, dans son ouvrage Kivrot Hata'avah), mais en respectant, pour ce qui est du judaïsme (et de l'islam) toujours, les interdits et règles alimentaires qu'incarnent la casherout et qui indiquent une grande complication dans la consommation de bidoche (dont le nombre est limité), le Tanakh évoquant d'ailleurs la prudence sur la certitude du destin final des créatures :

« Qui sait si l'âme du fils d'Adam va en haut, et si l'âme des bêtes va en bas ? »

— Ecclésiaste, III, 21. La Bible.

 

« Les lois de la cacheroute nous enseignent que la préférence d'un Juif doit être celle d'un repas végétarien. Si, toutefois, il ne peut contrôler son envie de viande, il convient de prendre de la viande casher, qui sert de rappel que l'animal mangé est une créature de Dieu, que la mort d'une telle créature ne peut être prise à la légère, que la chasse est interdite, que nous ne pouvons pas traiter un être vivant sans pitié, et que nous sommes responsables de ce qui se passe à d'autres êtres (humains ou animaux ), même si nous n'entrons pas personnellement en contact avec eux. » — Le rabbin Pinchas Peli, Torah Today.

 

De plus, Dieu énonça après le Déluge les lois noachides (valant pour tous les hommes) qui interdisent de consommer un quartier de bidoche obtenu au prix d'une mutilation, d'une vivisection. Moïse Maïmonide, dans son ouvrage le guide des égarés, rappelle d'ailleurs à ce propos que c'est bien le soucis de la souffrance physique et « morale » de l'animal qui rend compte de ces règles sacrées.

 

A propos du Talmud  (Avodah Zorah 18b) qui déclare : « une grande importance est attachée au traitement humain des animaux, autant l’est-il déclaré fondamental que l’est la vertu humaine », le rabbin Samson Raphaël Hirsch, dans Horeb (chapitre 60, section 416), ajoute : « Ici vous êtes confrontés à l’enseignement de Dieu, lequel vous contraint non seulement à vous abstenir d’infliger une souffrance à quelque animal, mais à l’aider et, quand vous le pouvez, à diminuer la souffrance lorsque vous voyez un animal souffrant, même si cela n’est pas de votre faute. »

 

Pour nous Juifs, étant donné la réduction des animaux à l'état de « choses » ou de « machines de production » dans l'état actuel du monde, avec tout ce que tout cela entraîne, le végétarisme/véganisme  doit être vu comme une mitzvah de facto.

 

Quoi qu'il en soit, le règne du Messie  (Isaie, 11) annonce pour les Juifs qui respectent leur tradition (et pour les rastafaris  et les black hebrew) un retour au végétarisme/végétalisme  dans le monde entier et pratiqué avant le Déluge, végétarisme s'étendant même aux créatures considérées comme carnivores (de même qu'au Paradis originel  ; Génèse : I:30), pour donner lieu au spectacle d'une universelle fraternité :

« Il [le Messie] ne jugera pas sur les apparences, il ne décidera pas sur ce qu'il entendra dire, mais il jugera les faibles avec justice, il fera droit aux pauvres gens du pays, il frappera l'homme violent des arrêts de sa bouche, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. (...) Alors le loup sera l'hôte de l'agneau, la panthère se couchera près du chevreau ; le taureau et le lion mangeront ensemble, un petit enfant les ménera ; la vache et l'ourse fraterniseront, leurs petits gîteront ensemble, le lion comme le bœuf mangeront de la paille. Le nourrisson jouera près du trou de la vipère, dans la carverne de l'aspic, l'enfant sevré mettra la main. il ne fera ni mal ni dégâts sur toute la montagne sainte. Car le pays sera rempli de la connaissance du Seigneur, comme les eaux recouvrent le fond de la mer. »

— Isaie, 11. La Bible.

 

Quand tous les les Etats du monde adopteront une loi sur l'interdiction de la consommation de viande sur leurs territoires, interdisant l'abattage (rituels ou non !) des animaux, on saura que l'heure du Messie approche enfin (où en tout cas qu'une oeuvre de Paix est Réelle parce qu'UNIVERSELLE et PALPABLE).

 

 

 

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«Mais sur vous qui craignez mon nom, se lèvera le Soleil de justice qui porte la guérison dans ses rayons. Vous sortirez et bondirez, libérés, comme les veaux au sortir de l'étable.» (MALACHIE, la Bible)

 

 

INUTILE D'ÊTRE PLUS PRECIS : LA LIBERATION ANIMALE SERA CELLE DE L'HUMANITE !

 

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